Je veux vous parler des forêts qui sont les nôtres, de ce qu’elles traversent et de ce que nous allons vivre avec elles. Ou sans elles d’ailleurs…
Je me suis enforesté, dans des forêts malades, des forêts productives, des forêts préservées; dans les forêts sacrées. Je veux vous les montrer telle que vous ne les voyez pas ou ne les voyez plus. Que vous puissiez les regarder vivre et mourir.
Ici, dans « regarder », il y a « garder ».
Quels que soient nos rapports aux forêts, un même lien nous relie à elles : la menace de leur complète disparition. Nous allons bientôt entendre les arbres tomber.
Je veux vous parler des forêts qui sont les nôtres, de cette tempête encore silencieuse.
Un projet de la grande commande de la BNF.
« Oui, on a planté du Douglas, ça pousse vite,
ça paye l’EPAD de maman.»
Lulu du Morvan
« La crise des scolytes est une tempête silencieuse»
« Une forêt difficile, c’est le décalage entre la prétention de vouloir produire un certain type d’arbre dans un milieu qui le rejette »
« J’ai jamais vu la mer et je la verrai jamais !
Ici c’est la forêt, la forêt, la forêt… »
Les affouagistes
L’Espagne à Paris, comme une dernière chance pour la forêt de Chantilly.
« J’habite ici parce que j’ai besoin de la forêt autour de moi ».
Forêt antispéciste et forêt dominicaine…
« Au beau milieu des bois, une voie rapide,
toujours dans les forêts franciliennes,
la rumeur des avions et le bruit des voitures.»